née des ténèbres, la lumière comme déstination, l'ombre comme réalité
les enfants de la lumière, folie humaine

« bonsoir, en une des informations ce soir, la grande opération de la police et des services secrets pour mettre fin à l’organisation Les enfants de la lumière. Secte qui a vu le jour il y a déjà quinze ans et dont la communauté s’est agrandie et a engendré plusieurs enlèvements. Le créateur de cette secte, Tobias Onecker a été arrêtée ainsi que plusieurs de ses proches. Malheureusement, trois personnes ont perdu la vie lors d’un affrontement. Onecker a poussé plusieurs de ses partisans à se battre et à mettre le feu à une des parties communes, tandis qu’il cherchait à s’échapper…. »

La voix de la présentatrice se perdit dans le flot de bruits qui animait la pièce. Salle d’urgence d’un hôpital, salle à moitié réquisitionnée par les autorités pour accueillir les blessés. Salle grouillante de monde. Agitation qu'observe, en silence, une petite fille. « je t’avais dit de rester allongée, allez ! » une voix douce, la petite fille observe la source de ces mots. Une infirmière, la troisième depuis son arrivée. Obéissante, elle s’allonge, des questions émergent, seulement des mouvements de tête viendront en réponse. Tant de questions se bousculent dans la tête de la soignante, depuis combien de temps y était cette fillette ? qu’a-t-elle subi ? comment va-t-elle se remettre de ça ? Combien de blessures vont être découvertes ? peut-on avoir une vie normale après avoir vécu dans un tel enfer ? La pitié et la tristesse s’emmêlent chez la soignante, cherchant à rassurer l’enfant elle lui raconte une histoire. Mais au fond, c’est elle-même qu’elle veut rassurer. L’enfant lui offre un petit sourire, un remerciement silencieux pour avoir fait taire ses questions intérieures, pour avoir abandonné le regard de pitié.

Les gens se croisent, les uns en blouse blanche, d’autres en uniforme de police et les rescapés de la secte drapés dans robes et chemises en coton ou en lin. Couleur allant du blanc pur comme disait le maître à un blanc crème tournant au beige. Des hurlements déchirent le chahut, un enfant vient de succomber à ses blessures, utilisé comme rempart par le grand maître, dernier signe de son règne d’atrocité. La fille reste calme, trop souvent des cris l’ont atteint, trop de haine, de colère. Observer ceux qui restent, qui s’agitent pour se distraire, ne plus ressasser les scènes de terreurs. Des pleurs apparaissent, elle les reconnait, alors, intérieurement elle récite une histoire. L’histoire que préférait Izaia, le petit garçon parti pour toujours. Répéter les mots pour survivre. Observer pour se distraire, pour mettre à distance la douleur. Se raidissant sous les mains habiles de l’infirmière cette dernière s’excuse, l’enfant ne lui en tient pas rigueur, restant murée dans son silence. Les mots disparaissent dans son esprit tandis que ses yeux vagabondent dans la pièce, deux silhouettes dénotes, ni d’uniforme ni de vêtements blancs. Une sorte de grande cape pour l’un tandis que l’autre le réprimande, ce dernier a sans doute tenté de s'habiller à la mode moldue. Mais Sachenka est étrangère à cette mode, ne connaissant que les linges blancs. Pour autant, elle observe qu’ils sont différents, leur regard se croise, un sourire franc apparaît sur l’un des visages. Et rapidement, ils s’approchent, l’un porta sa main à la poche, prêt à sortir une baguette magique.

Mais l’enfant n’a pas le temps de voir l’objet sortir, son corps la malmène. La douleur la transperce, de ses lèvres échappe un cri de douleur. Son corps lui échappe, son esprit s’évanouit. Tremblants, ses yeux papillonnent.   Une crise d’épilepsie, ou du moins ce qui semble en être une. Sa conscience entend l’appel à l’aide de l’infirmière et puis le néant. Un néant si sombre, mais si calme une fois l’agitation passée. Corps convulsant, corps se détendant, le malaise l’emporte pour quelques heures au calme. Un calme qu’elle redécouvre lorsque ses paupières se rouvrent, papillonnant pour capter quelques fragments d’une lumière tamisée. Quelques secondes, quelques gestes avant de pouvoir ouvrir les yeux, se redresser sur un lit, dans une autre pièce. Un autre lieu même. Semblable au premier, mais aussi différent. Pressentiment engendrant l’angoisse. Seule dans une pièce si grande et pourtant si petite, les murs l’enfermant. Les angoisses grognent en elle et viennent la posséder complètement, tentative de se calmer en tapotant ses doigts sur le tissu, en se redressant , cherchant à reprendre son souffle. Mais l’angoisse est déjà trop dévorante, la renvoyant quelques heures auparavant. Dans la folie humaine, dans la folie de cette secte. Dans la violence et la lâcheté d’un homme. Apeurée par la violence des autres et par les réponses par des balles de ceux de la « communauté ». Violence assourdissante, violence mortelle. Se réfugiant dans un des bâtiments, d’autres enfants avec elle, le maître, le gourou l’attrape, elle, l’élue. Drapée dans une robe légère en dentelle d’un blanc immaculé, preuve de sa pureté et de sa force. Il l’attrape et la traine. La suite se passe vite, trop vite, premier assaut. Le chaos s’installe. Les hurlements naissent, trainée à terre une énergie irradie son corps, chaque parcelle de son corps semble se mettre à bouillir. Brûlant le gourou, surpris, un cri de colère fend l’air. Magie incontrôlée, magie sauveuse. L’homme s’écarte et attrape un autre enfant, sous les cris de Sachenka.

À terre, des voix déformées par des mégaphones lui ordonnent d’y rester obéissante, elle ne quitte pas des yeux le gourou. Trainant l’enfant derrière lui, un vieux bâtiment à l’abandon comme horizon. Alors la fillette réunie les forces qui lui reste, fixant le bâtiment de toute sa force et là, brusquement, des flammes viennent lécher les murs. Première tentative, réussie, de contrôle de sa magie. Surpris par les flammes, le fugitif s’arrête, lâchant l’enfant dans un hurlement. Les flammes grandissent, goûtant aux recoins de l’immeuble, le ramenant presque à la vie.  Mais l’homme est plus sournois que les flammes et reprend sa course. Quelques secondes s’écoulent, cependant des flammes jaillissent autour de lui, l’une d’elle vient frapper sa jambe. Des hurlements et deux balles signent l’arrêt de sa lâche évasion. Et dans un soupir, l’enfant laisse tomber sa tête sur la terre, fraîche, humant une dernière fois l’odeur du gazon, elle se laisse emporter par la douleur dans un néant rédempteur. Néant qu’elle rejoint à nouveau après ce souvenir.

Vingt-huit heures, c’est le temps qu’elle a passé à être inconsciente, allongée dans un lit, reliée à des machines, ayant pour seule visite les soignantes et un individu étrangement habillé. Et lorsqu’elle se réveille, d’autres choses étranges attirent son attention. Dans cet univers aseptisé, quelques flacons semblent suspendus dans l’air comme, comme par magie. L’angoisse vient la rejoindre, cherchant à repousser les événements récents, son effort est interrompu par une infirmière. Ou plutôt une médicomage, habillée d’une blouse robe de sorcier. Elle lui parle, lui pose des questions, mais l’enfant reste mutique. Leurs regards se croisent et dans les yeux de cette inconnue, l’enfant entraperçoit l’étendue de ses blessures. Cela la ramène à la réalité de son corps, parsemé de cicatrices, de brûlure. Lieu de sévices, lieu de rites, des symboles gravés dans son dos pour un rituel inconnu. La médicomage lui explique ce qu’elle va faire, quels baumes, quels soins va être prodigués. C’est seulement à ce moment-ci que Sachenka vit une baguette magique pour la première fois. Figée par cette vision, l’infirmière s’excuse, elle aura pour seule réponse un silence. Trente minutes de soins, trente minutes à supporter le regard interrogateur et attristé de la soignante, trente minutes pour essayer de trouver une explication à ce lieu.
Les jours suivants ce « grand coup de filet » a fait autant couler d’encre, que d’images. Coopération européenne due à la présence de différentes nationalités dans la secte. Installée à la frontière austro-slovène. Dans le monde magique, cette intervention a mis à jour une réalité encore sous-estimée : le risque d’interprétation des pouvoirs incontrôlés d’enfants par les non-mages. Dans l’univers bureaucratique magique, cette affaire fut l’objet de plusieurs dossiers et la création d’un système de vigilance. Voici quelques extraits des dossiers.

Dossier n° 4230-A, Béatrïx Krämer, fille, 10 ans. Manifestations magiques : feu, disparition d’objets dangereux, décharge électrique, crise de convulsions interprétées comme un lieu avec dieu. Sortie de la secte Les enfants de la lumière le 12 juillet, pour donner suite aux opérations des autorités autrichiennes moldues. Agents mobilisés :l’aurore Druzilla Fletcher et médicomage Russel Schneider. Manifestations magiques pendant la libération de la secte, déclenchement feu d’un bâtiment, a réussi à arrêter le chef de file avec d’autres flammes. A sauvé deux enfants en faisant apparaitre un bouclier de protection involontaire. Magie puissante, protectrice, doit être aidée pour les gérer. Protocole de sécurité : mobilisation de trois langues de plomb et quatre oubliators pour supprimer les souvenirs des non-mages. Mise en relation avec le ministre de la justice autrichien pour avertir de leur intervention. Aucun souvenir n’a été supprimé de la mémoire de l’enfant.

Soins nécessaires : accompagnement par des psychomages et médicomages nécessaires. Accompagner dans l’apprentissage des comportements normaux. Fournir un environnement stable et sécurisant. Recommandation : être accueillie par un.e aurore ou langue de plomb. Changement de pays nécessaire pour faire disparaître toutes traces éventuelles.
Délibération du Conseil Européen de la Protection des Enfants Magiques, envoi en Angleterre pour assurer protection. Changement d’identité pour ne pas être retrouvée par les membres de la secte. A manifestée le refus de revoir ses parents. Nouvelle identité : Sachenka Oudiev. Nouvelle histoire de vie : née en Russie et élevée par grand-père jusqu’à son décès, arrivée en Angleterre pour vivre chez une tante. Le grand-père russe fut fréquenté les premières années dans la secte. Il a aidé les autorités à démanteler la secte, décédé lors de l’assaut, en voulant rejoindre sa petite fille.


Lorsque vous lui ouvrez la porte, la magie est partout.
magie rédemptrice ?

J'aurais voulu m'appeler Alice. Alice pour Alice au pays des merveilles. Au moins j'aurais pu faire un jeu de mot et les autres aurait pu me dire " Alice au pays des fous". Cela aurait été un peu plus amusant que Sachenka la silencieuse folle. En même temps ces idiots ne savent pas de quoi ils parlent. Ils ne connaissent pas ma folie et ne la connaîtront sans doute jamais. En même temps cette dernière ne regarde que moi. Et elle est ma compagne fidèle. Car tout comme les souvenirs elle est là même quand les amis, les connaissances disparaissent. Rien n'est plus chaud que la compagnie d'un peu de folie ou de souvenir. Mais qu'importe cette compagnie les gens continueront à vous juger. Ces idiots qui ne savent rien à la vie et qui pourtant vous regarde d'un air supérieur, loin d’imaginer les atrocités que j’ai vu.

Roule, roule petite bille, roule, roule, dévale la colline. Coule, coule petite bille, roule, roule petite bille. Et bientôt une autre la rejoindra et une autre encore. Quand l’une apparaît souvent une autre disparaît et quand ce n’est pas le cas elles font la fête ensemble parce qu’une larme vient rarement seule, parce qu’elle ne veut pas les retenir, pas cette fois. A l’abri des regards, recroquevillée sur son lit, les larmes peuvent dévaler ses joues, lui chatouiller le cou, elle n’a pas le courage de les chasser. Le plus triste n’est pas tant les larmes qui coulent mais le fait qu’elle soit seule, seule à pleurer en quasi-silence et personne ne passera le pas de la porte pour lui venir en aide, pour la prendre dans ses bras ou encore dire des phrases débiles comme « tout ira bien ». Bien que débile ce genre de phrases lui aurait fait du bien car elles auraient été témoignages d’une présence, mais il n’y a personne à part elle alors pas de phrase débile.

Roule, roule petite bille, dévale, dévale la colline. Roule, roule petite larme, vient, vient échouer dans son cou. Des larmes elle en avait versé, beaucoup, trop pour son jeune âge et quasiment toujours en solitaire parce que pleurer devant les autres ce n’est pas bien, c’est un signe de faiblesse. Sa mère lui a fait vite comprendre que ce n’était pas un comportement tolérable de pleurer, ça fait sans doute paraître trop humain. Mais là, dans la pénombre de cette chambre, personne n’était là pour lui dire d’arrêter et personne n’était là pour la consoler, pour l’apaiser. Elle en aurait bien eu besoin, elle commençait à hoqueter tellement elle pleurait et se décida donc de s’allonger, optant pour la position du fœtus.

Roule, roule petite bille, dévale, dévale la colline. Les billes translucides n’étaient pas dues à une dispute, pas à une guéguerre entre amis, pas pour une punition, pas pour avoir fait une bêtise, pas pour avoir regardé un film déprimant, mais elle aurait aimé que ça soit pour ça. Si elle pleurait en solitaire c’était pour ceux qu’elle avait perdu, pour les remarques méchantes qui l’avaient atteinte ce jour-là. Épuisée de faire bonne figue, d’être l’élève discrète mais brillante. La bonne Serdaigle. Et là, ses souvenirs la harcèlent, les rites subit dans la secte, les hurlements, les flammes. Trois ans ont passé, mais les souvenirs sont vivaces. D’épuisement elle a quitté un cours pour aller se reposer, chambre commune encore vide. Tout ça à cause d’un accident magique, taquinée dans la matinée par deux élèves, son énervement à fini par se traduire en flemmes jaillissant autour d’eux. Magie instinctive, magie pas encore totalement enfermée dans une baguette. Signe d’une magie puissante, d’une magie qui peut être aussi destructrice que magnifique. Voir vaciller les flammes l’a ramené dans le passé, lieu obscur et inconnu de ses camarades.

Poudlard, lieu magique, lien incroyable, lieu commun. Lieu d’apprentissage, pas seulement de la magie, mais aussi d’une certaine normalité. Ne plus être contrainte par des rites religieux, pas de violences incompréhensibles. Apprendre avec plaisir et non plus par obligation. Refuge dans les connaissances, dans tout ces possibles, passion pour les potions, rapidement elle en concocte pour le quotidien, la plus utile celle de sommeil sans rêve. Potion puissante, lui permettant d’échapper à la peur, à ses angoisses pendant quatre heures. Nuit courte mais revitalisante, malheureusement la fatigue semble toujours la bousculer. La tristesse et l’angoisse furent ses compagnes les plus fidèles. Quelques amitiés, de circonstance dirait-elle.

Sa troisième année à Poudlard signa l’arrivée d’une certaine confiance. Une confiance nourrit par une curiosité insatiable. Curiosité menant à bien des expériences. Douée en potion tout autant qu’elle est douée avec ses mains, elle commence à créer des objets. La fabrication de bonbons spéciaux lui valut quelques ennuis. Au-delà d’une école, le château anglais fut un lieu rassurant, son premier foyer. Un foyer fascinant, si grand, si riche en secrets. Elle y a multiplié les aventures, souvent en solitaire. Préférant passer son temps avec les créatures de la forêt plutôt qu’avec d’autres élèves. Une soif de liberté. Liberté qui reste un élément important dans sa vie. Consciente d’être enfermée dans une société d’apparences et de convenances, parsemée de tragédie dépassant celles écrites par les grecs. C'est un PARADOXE, illuminée ou calme, déprimée ou joyeuse, fleurtant avec le danger ou bien d'une discipline à faire peur, polit comme insolente. Petite fille légèrement naïve lors de sa première année, la tristesse est rapidement revenue au galop. Assise dans la forêt pendant des heures à lire ou bien à attendre que le temps passe. Loufoque et timbrée par moment. Sage et disciplinée d'autres fois. Perdue entre le déni du passé et le mal de penser au futur. Cette peur, pourtant vit en elle, le désir de passer à autre chose. Timide comme pas deux, la peur de déranger la dévore toujours. Peur des autres et de ce qu'ils pourraient faire. Il faut croire que la solitude n'est que ce qui peut la protéger. Une solitude qui l’entraîne parfois aux pires actes mais surtout aux pires pensés. Dès laure l'envie d'être entourée l’agite, pourtant la peur est toujours là. Personne vers qui ont ne vient pas forcément, c'est une fille intelligente, mais surtout très cultivée, protectrice et pourtant manipulatrice. Préférant mentir que de dire la vérité. Un mensonge de plus ou de moins ne faisait pas de différence dans ce monde de poussière qu'elle s'est créé.


La beauté n'est pas dans les choses, elle est dans nos yeux
de l'or entre les doigts

Brillante étudiante à Poudlard, elle n’a pas suivi les conseils des enseignants. Les savoirs magiques qu’elle souhaite avoir, elle les trouve seule. Une fois les bases intégrées, son indépendance et sa curiosité ainsi que son incroyable mémoire s’associent pour trouver des réponses, pour faire ses propres recherches. C’est d’ailleurs la curiosité qui l’a poussé à voyager dans différents pays à la fin de ses études pour y étudier les autres formes de magie ainsi que les créatures magiques. Certains l’imaginait devenir membre du ministère, potioniste, mais non. La jeune femme a une fois de plus fait la surprise, devenant orfèvre. Douée de ses mains depuis sa naissance, la folie de la secte lui a au moins apporté ce talent de création. Créer avec rien, créer pour faire de l’utile, créer pour faire de l’original. La magie devenant un nouveau terrain de jeu, un lieu infini de possibilité. Enchainant un second voyage pour se former, officiellement, aux techniques d’orfèvrerie. Maitrisant le français, le russe ainsi que l’autrichien (une forme d’allemand particulier) elle a pu apprendre auprès de grands artistes. Proposant pour la première fois une approche mêlant les méthodes moldues et magiques. Des pierres changeant de couleur au grès de la journée ou des humeurs, des colliers au message différent selon l’interlocuteur, elle explore et créer. Mais se cantonner à une seule activité l’ennuie rapidement, aussi varié puisse être les créations. Continuant à faire ses propres potions de soins physiques et psychiques, elle se lance dans le commerce illégal. Des potions d’euphorie pour les uns, vendu une petite fortune car permettant de choisir le lieu de l’évasion, permettant de financer les ingrédients pour des potions de soins complexes pour les autres. Besoin permanent de remplir son temps, d’éviter le vide pour ne pas se retrouver face à elle-même, elle continue de dormir uniquement quatre heures par nuit. Seule dans un grand appartement, la solitude lui pèse de plus en plus et des rencontres la confronte à ses paradoxes, à ses peurs.

félicitations, te voilà validé !
L'étape la plus difficile a été passée avec succès, mais il reste encore quelques petites formalités administratives avant d'être totalement libre   Promis, ça ne sera pas long !

liens utiles pour commencer l'aventure
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j'ai vraiment trop aimé ta façon d'écrire l'histoire de sachenka ! tout son passé avec la secte, c'est complètement fou, mais j'adore et tu l'as super bien décrit ! ton personnage est vraiment hyper cool ! j'espère que tu te plairas parmi nous !    

Et maintenant, fais-nous rêver